Gestion intégrée des eaux pluviales
G.I.E.P.
La gestion intégrée des eaux pluviales, est un des objectifs majeurs de nos politiques européennes et nationales. Les enjeux sont multiples et nous concernent tous à des degrés variables.
La fréquence de retour des épisodes pluvieux, couplé au volume d’eau grandissant tombé lors de ces pluies, est aujourd’hui source d’inquiétude à bien des égards. Ajoutez à cela un facteur aggravant comme la multiplication des surfaces imperméables et vous obtenez le déclencheur de réactions en chaine aux résultats multiples et délétères.
A trop rendre étanche
L’imperméabilisation des sols a pour premier effet l’augmentation rapide des volumes d’eau à collecter et à gérer. Mais la bonne conduite des eaux est conditionnée au fait que les collecteurs soient suffisamment grands pour les avaler et les conduire vers les exutoires. Ce qui aujourd’hui est loin d’être le cas de tous les réseaux déjà existants. En résulte de nombreux débordement avec pour effet l’érosion des sols, des mouvements de terrain et surtout de fortes inondations.
Cet état de fait nécessite la mise en œuvre de travaux de voirie afin de changer les infrastructures existantes par de nouvelles mieux adaptées. Atteindre ces réseaux dit « profond » impacts également les réseaux placés au-dessus dans les strates de nos rues, augmentant d’autant la difficulté et la durée des travaux. Cela représente un coût élevé pour la collectivité et donc pour l’ensemble des contribuables.
Trop de polluants
Le second effet tient dans la concentration des polluants. Les surfaces imperméables comme les bitumes ou les toitures entrainent par ruissellement tout ce qui a pu s’y déposer. Tous ces polluants se retrouvent concentrés dans les collecteurs. Il est à considérer que dans un réseau dédié à l’eau pluviale il n’y a pas de retraitement épuratoire. Retraitement qui, s’il devait exister, représenterai un coût exorbitant au vu des volumes d’eau à traiter. Les eaux sont donc directement reversées dans les milieux naturels appelés exutoires. C’est ainsi que les degrés de pollution augmentent de façon exponentielle dans nos rivières et par extension dans tous les écosystèmes qui y sont liés.
Fragilisation des sols
Le troisième effet de cet export des eaux de pluie est l’assèchement des sols qui notamment soutiennent nos habitations. Cela semble être un paradoxe aux vues des fortes pluies. Mais encore une fois l’imperméabilisation et l’export des eaux de pluie a pour résultat direct de ne plus alimenter correctement les nappes phréatiques, sources et strates de terre comme les argiles. De fait les sols se rétractent. A contrario lors d’épisode de forte pluie ou d’inondation, les sols se retrouvent saturés et l’argile, qui se regorge en eau comme une éponge, gonfle. C’est l’alternance de ces deux états qui, sur le long terme, a raison des bâtis qui finissent par se fissurer voir à s’écrouler dans le pire des cas. C’est cet effet dit de retrait/gonflement qui est également à l’origine de la création de caves et d’effondrement du sous-sol.
Si tout cela semble dramatique, il existe bel et bien une solution à tous ces problèmes.
C’est « La gestion intégrée des eaux pluviales » ou « jardin de pluie ».
Terrasalica Nantes peut vous accompagner dans votre projet.